Le cadavre rieur (Tome 2) Par Laurell.K.Hamilton

J'ai fini de lire le tome 2 ce soir. Le bouquin devient encore plus passionnant. C'est toujours rédigé à la première êrsonne et les commentaires d'Anita sont toujours aussi savoureux. Et on commence à faire la connaissance de Jean-Claude. Je sais, il était déjà présent dns le premier tome, mais si peu que son personage n'avait pas beausoup d'intérêt. Là, on le voit un peu plus (dans la seconde moitié du livre uniquement - il est totalement absent des premiers chapitres), et son personnage devient plein d'intérêts. On a envie d'en savoir plus sur lui, et on a envie que quelque chose se dévelope entre lui et Anita (elle le désire presque violemment, et lui la drague sans relâche. Son principe de ne pas coucher avec un mort vivant nous laisse sur notre faim lors de la scène de leur discussion dans son bureau.)

Un petit extrait pour que vous compreniez ce que je veux dire :

Citation :

- Ne me mens pas. Je sens ton désir. (Il passa la langue sur ses lèvres.) Je peux même le goûter.
Génial. Comment contester ce genre dargument ? Réponse : il ne fat pas réfuter, mais appouver.
- C'est vrai, je vous désire. Vous êtes content ?
Il sourit.
- Oui.
Un seul mot, mais qui se glissa dns mon esprit pour me chuchoter des tas d'autres choses.
- Je désire beaucoup d'hommes, mais ça ne m'oblige pas à coucher avec eux.
Son visage était impassible, ses yeux comme deux puits sans fond.
- Le désir ordinaire est facile à réprimer. (Il se leva d'un mouvement fluide.) Mais celui qu'il y a entre nous...
Il avança, unemain pâle tendue vers moi.
Mon coeur battait la chamade. Et pas parce que j'avais ^peur ou parce qu'il me manipulait.
- Ne me touchez pas, dis-je d'une voix rauque.
Evidemment, il ne m'écouta pasµ. Ses doigts effleurèrent ma joue. Je fis un pas en arrière, haletante. Inutile de chercher à dissimuler mon trouble, puisqu'il pouvait le sentir.
Sa caresse me brûlait toujours la peau. Je baissais les yeux.
- J'ai parfaitement conscience des avantages que je pourrais en tirer, Jean-Claude. Mais je ne le ferais pas. Je m'y refuse.

Franchement, en lisant le bouquin, on veut qu'ils concrétisent !

Et j'adore la façon dont il s'amuse à la foutre en rogne non-stop en l'appelant toujours "ma petite", alors qu'elle DETESTE ça. Elle est super complexée par sa taille, et elle lui répète toutes les deux minutes environ d'arrêter ça. J'adore ce côté de leur relation. Je ne sais pas pourquoi, aussi bien à la télé que dans les livres, j'adore ça quand les deux futurs tourtereaux font exprès de s'embêter l'un l'autre.

Citation :

- Qu'as-tu au visage ?
D'instinct, je portai une main à ma joue enflée.
- Rien du tout.
- Qui t'a frappée ?
- Vous voulez son nom pour aller le tabasser ?
- Mes serviteurs bénéficient entre autres de ma protection...
- Je n'en ai pas besoin.
- Quelqu'un t'a fait mal.
- Ouais. Et je lui ai collé mon flingue dans les couilles pour le forcer à me dire tout ce qu'il savait.
- Tu as quoi ?
- Je lui ai collé mon flingue dans les couilles, répétai-je.
Ses yeux pétillèrent, et il éclata d'un rire contagieux, et sucré comme un bombon. Si on avait pu le mettre en bouteille, je suis certaine qu'il aurait été hyper calorique. Ou peut-être même orgasmique.
- Ma petite... Tu es incroyable.
Il était temps de tirer ma révérence. Garder l'air digne face à quelqu'un que vous faites autant marrer n'est pas un jeu d'enfant.
- Cessez de m'apperler "ma petite".
Entendant ma dernière phrase, il redoubla d'hilarité.

Je n'ai plus qu'à me mettre au 3 !